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Les animations réalisées
Sur cette page, retrouvez les résumés des animations suivantes:
- les animations sur les toilettes sèches - A la découverte du traitement de l'eau
- du compteur à l'estuaire - le rassemblement festif Préserv'eau
- les ateliers de fabrication de produits d'entretien naturels - les sorties zones humides
- les visites de station de potabilisation - le festival Terre et Paix 2010
- les conférences "un avenir pour nos ressources en eau" - les conférences "économiser l'eau chez soi et
la qualité de l'eau au robinet"
La Passiflore a organisé deux animations sur les toilettes sèches à la base de loisirs de Mézières sur Couesnon et aux Urbanistes à Fougères.
L'association Tous dans le même panier a monté une toilette sèche devant le public, régulièrement utilisée lors de manifestations locales. Des échanges horizontaux se sont créés tout au long des animations. Des personnes présentes ont déjà adopté ce système et ont pu témoigner : "Il est préférable d'utiliser un seau en inox plutôt qu'en plastique, la réglementation l'autorise depuis quelques années, les copeaux absorbent mieux que la sciure".
Les toilettes sèches ont un véritable intérêt car elles n'utilisent pas d'eau du tout et permettent aussi de valoriser des matières qui habituellement sont rejetées à l'égoût et nécessitent des opérations d'épuration des eaux usées. Idéal pour préserver les ressources en eau !
Visite de la phytoépuration de Mellé
Le projet phytoépuration de Mellé s’inscrit dans la démarche Agenda 21 de la commune, inscrivant également l’évolution des pratiques des services municipaux formant un tout cohérent.
La station est opérationnelle depuis fin décembre 2007. Antérieurement, les eaux usées d'une trentaine de foyers du village s'écoulaient librement vers les fossés. Le réseau qui recueille les eaux usées est en grès, ce qui accentue le caractère durable de cette station. La station dessert 118 foyers, soit environ 300 personnes. Elle s'étend sur 2 ha : 1ha de zone de phytoépuration et 1ha de saulaie. La station est composée de 2 rangées de 6 bacs. Dans chaque rangée, 2 bacs seulement sont en cours d'utilisation simultanée. L'eau est déversée dans la première rangée puis s'écoule dans la deuxième rangée pour être déversée par une sorte d' "aqueduc" dans la saulaie. Il est prévu de broyer les saules pour en faire du mulch dans les parterres floraux, de broyer les roseaux pour en faire du compost et de pomper l'eau à la sortie de la 2ème rangée de bacs pour arroser les fleurs communales.
On peut donc considérer la commune de Mellé comme une sorte de précurseur auquel d'autres songent à emboiter le pas. Le coût de fonctionnement d’un tel système et l'absence du problème des boues sont aussi très intéressants.
Visite de la station d'épuration de Fougères
La
station traite les eaux usées de Fougères, Laignelet et Lécousse. Cette
zone représente 30 000 équivalent-habitant. La station est
dimensionnée pour 65 000 équivalent-habitant. Il s’agit d’un
réseau séparatif à 99%, c'est-à-dire que les eaux de pluie ne sont pas
récupérées avec les eaux usées. Chaque jour, 5000 m3 d’eaux
usées rentrent dans la station. Un bassin de stockage est prévu en cas
d’excès. Sa capacité équivaut à ½ journée de stockage. L’eau usée qui
arrive dans la station reste 3 jours puis est rejetée dans le Nançon.
Le prétraitement
Il
a pour but de récupérer les éléments solides ou particulaires les plus
grossiers, susceptibles de gêner les traitements ultérieurs ou
d’endommager les équipements.
- l’étape de dégrillage
- l’étape de dessablage
- l’étape de dégraissage
Le procédé des boues activées
Dans
ce procédé, les bactéries des eaux usées se développent dans des
bassins d’aération. Pour se développer, les bactéries ont besoin
d’oxygène et de nourriture. L’oxygène est amené par des turbines et la
nourriture (matière organique) se trouve dans les
eaux usées.
Un complément d'oxygène est ajouté pour transformer l’ammoniac (NH3) (apporté par les urines et par les industriels)en nitrate (NO3) en l’oxydant. Il s’agit de la nitrification.
L’eau est ensuite envoyée dans un bassin d’anoxie (sans oxygène). Pour vivre, les bactéries ont besoin d’O2. Elles vont le prendre au NO3. Il va rester de l’azote gazeux (N2) qui rejoint l'atmosphère. Il s’agit de la dénitrification.
Ammoniac (NH3) => nitrate (NO3) => azote gazeux (N2)
Du
phosphore (provenant essentiellement des excréments) est encore présent
dans l’eau de manière dissoute. Pour cela on ajoute du sel de fer. Le
phosphore va se fixer sur cet élément et va se précipiter dans les
boues. C’est la déphosphatation.
La clarification
L’eau
est acheminée dans un clarificateur. Cette étape va permettre de
séparer l’eau traitée de la masse des bactéries et du phosphore préipité (ce que l’on appelle
« boues »).
Pour
conserver un stock suffisant de bactéries dans le bassin de boues
activées, une partie des boues extraites du clarificateur est
renvoyée dans le bassin d’aération. Les boues en excès sont ensuite
récupérées.
Le traitement des boues
Les
boues récupérées sont chauffées à 37°C dans un digesteur. Du méthane est récupéré. Ce gaz permet d'approvisionner à 75% les
chaudières de la station.
Le digestat est épaissi dans une centrifugeuse. Un bâtiment renfermant une
déshydratation des boues par centrifugation et leur chaulage est nécessaire à la valorisation agricole.
Que deviennent ces boues ?
50 % sont valorisées en usage agricole par épandage
50 % sont stockées en centre d’enfouissement technique. Il est prévu que dans les années à venir ces boues soient incinérées.
Enfouissement = 78¤ / tonne, 10 tonnes / jour
Visite d'une phytoépuration à Saint Germain en Cogles
Le
système prend en compte la maison d’habitation : les 3 chambres de la
famille et 3 chambres réservées à l’accueil d’adultes handicapés, un
camping avec possibilité d’accueil de 20 personnes (en cours de
finition). L’installation est dimensionnée pour 22 équivalents
habitants.
Le
terrain se situe à proximité de la Loisance, sur laquelle sont placés
plusieurs points de captage pour la Ville de Rennes. Le terrain se
trouve dans la zone de protection rapprochée d’un point de captage.
Ceci explique que la ville de Rennes a eu un droit de regard sur
l’installation avant de donner son accord. Cet accord a ensuite été
suivi par la CDc.
L’installation est composée :
D’un 1er bassin : 26,4m2, profondeur : 0,9m. Roseaux
D’un 2nd bassin : 17,6m2, profondeur : 0,6m. Iris, joncs
D’une noue (fossé) : 31 m2, Profondeur : 0,7m. Saules
L’ensemble
de l’installation est situé sur un terrain naturellement en pente. Les
eaux (eaux grises + eaux vannes) sont acheminées vers le 1er bassin à
l’aide d’une pompe. La pompe permet d’amener de manière ponctuelle un
volume d’eau relativement important, qui couvrira ainsi une plus grande
partie de la surface du 1er bassin.
Concernant
l’entretien, les roseaux du 1er bassin sont fauchés une fois par an.
Les matières organiques résiduelles qui sr compostent sont curées tous les 10
ans.
L’épuration
n’est pas uniquement réalisée par les végétaux se développant dans les
bassins. Les plantes servent de support aux micro-organismes (bactéries
principalement) qui dégradent les molécules contenues dans les eaux
usées.
Coût
total (étude incluse) de la mise en place de l’installation : environ
8000 ¤, subventions non déduites. Les travaux de mise en place des
bassins ont été réalisés sur une semaine.
La Passiflore a organisé une sortie dans la baie du Mont Saint Michel dans le but de continuer à développer une culture de la préservation des ressources en eau. Vingt personnes étaient présentes à cette rencontre.
Sous une lumière matinale, l'association Manche Nature a amené le groupe à découvrir les oiseaux de la baie au Bec d'Andaine: aigrettes, cormorans, barges, hérons, sternes, bécasseaux... ont été observés.
Ainsi qu'un phoque curieux près des côtes !
Une présentation du rétablissement du caractère maritime du Mont Saint Michel s'en est suivie. L'occasion de comprendre l'ensablement accru aux abors du Mont, dû notamment aux interventions humaines des siècles derniers (poldérisation et canalisation du Couesnon au XIXe siècle, développement d'un parking sur les grèves et réalisation du premier barrage sur le Couesnon au XXe siècle). Ainsi que les travaux réalisés, leurs suivis et les projets à mettre en oeuvre pour que le Mont soit de nouveau dans son "écrin d'eau et de sable".
Plus d'informations sur le site officiel du projet.
C'est sur le nouveau barrage du Couesnon (mis en exploitation en mai 2009), ouvrage symbolique dont le rôle est de recréer les courants naturels, qu'un pique-nique convivial s'est déroulé, avec échange d'idées et de far breton. "On en redemande", affirme André. Avec en prime une vue imprenable sur la Merveille !
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Rassemblement festif Préserv'eau (septembre 2010)
Plus d'une vingtaine de personnes foyers-témoins se sont retrouvées en forêt de Fougères. L'occasion de se réunir dans un cadre convivial pour la dernière ligne droite du projet.
L'animation "cercle Préserv'eau" a permis a chaque participant de citer le geste le plus symbolique qu'il réalise en matière de préservation de l'eau à la maison et le geste le plus difficile à mettre en place : « Je suis très contente d’utiliser des produits naturels pour le ménage, que j’ai appris à réaliser moi-même lors d’un atelier animé par la Passiflore. Ces produits sont à la fois agréables pour la peau, et préservent l’environnement » réalise une foyer-témoin. « Lorsque je récupère l’eau froide qui arrive avant l’eau chaude à la douche, il n’est pas pratique de réutiliser cette eau pour les toilettes ou pour arroser les plantes sans faire déborder quelques gouttes ! Il serait intéressant de réfléchir à des installations qui permettent de récupérer cette eau de manière moins pénible » annonce une autre personne, remarque approuvée par bon nombre de participants.
La présentation des drains de la
forêt par l'Association Fougères
Environnement a permis de découvrir l’histoire, la qualité de l’eau, les
méthodes de captage et l’acheminement de l’eau captée en forêt, véritable
réservoir pour la ville de Fougères. Une balade en compagnie de deux ânes a
amené les foyers à accéder aux drains situés près du Carrefour du Père Tacot.
Puis pour finir la journée, Diana
Lefeuvre, bénévole de la Passiflore, a conté des légendes écrites par les
élèves de l’école de Landéan.
Cercle Préserv'eau Animation sur les drains par AF Légendes des élèves de Landéan
Début juillet, deux ateliers de fabrication de produits d'entretien naturels ont été réalisées. Mathilde Harvey, animatrice du comité de pilotage et Yvette Loisance, foyer-témoin utilisatrice depuis plusieurs années de produits d'entretien naturels, ont aidé les participants dans la réalisation de plusieurs produits : un nettoyant multi-usage, une crème à récurer, un nettoyant WC, un nettoyant professionnel, une lessive et un gel douche. Ces produits sont réalisés à base de vinaigre blanc, de bicarbonate de soude, de savon de Marseille, d'huiles essentielles ...
Une explication sur les composants présents dans les produits d'entretien classiques a été présentée afin de mieux comprendre les conséquences de leur utilisation sur la santé et sur l'environnement, sur les composants à retenir et ceux à éviter.
Trois sorties zone humide ont été proposées aux foyers-témoins :
- visite de la Tourbière de Parigné par Diana Lefeuvre (bénévole de la Passiflore)
- visite du Bois Aisnaux de Monthault par l'association Pierres et Nature
- visite des Marais de Sougeal par Céline Gégoire de l'association Il était une fois.
Ces sorties ont permis d'expliquer l'importance de protéger les zones humides : elles ont un rôle essentiel dans le maintien et l'amélioration de la qualité de l'eau. Elles peuvent être assimilées à des éponges : elles absorbent l'excès d'eau lors des crues et la restitue progressivement lors des périodes sèches. Les zones humides sont de véritables réservoirs de biodiversité.
L'arrivée des beaux jours a incité une trentaine de foyers-témoins à venir visiter les stations de potabilisation de Fontaine-La-Chèze à Fougères et du Pont Juhel à Louvigné du Désert. Les participants ont découvert les différentes étapes de traitement de l'eau.
Station Fontaine La Chèze Station Fontaine La Chèze Station du Pont Juhel
La Mairie de Fougères a sollicité la Passiflore dans le cadre de Terre et Paix 2010 dont le fil conducteur était "l'eau source de vie au Nord et au Sud" (du 22 au 29 mai).
La Passiflore a organisé une soirée film/débat le jeudi 27 mai 2010 au cinéma le Club de Fougères. Soixante-dix personnes étaient présentes lors de la projection du film "Pour quelques grains d'Or". Ce film retrace un état des lieux, des enjeux actuels reposant sur l'usage agricole de l'eau au regard des besoins de notre société. Avec la participation des délégations de Ouargaye et Somoto, une réflexion intéressante a ensuite été menée sur la répartition des ressources en eau , sur les actions que nous pouvons mener au quotidien et sur le prix de l'eau, au Nord comme au Sud.
Une exposition artistique s'est tenue dans le hall du cinéma le Club tout au long du festival Terre et Paix. Belle complémentarité entre les photos sur le thème de l'eau et la biodiversité, les miroirs d'un artisan, les affiches professionnelles et réalisées à la main.
Conférences "Un avenir pour nos ressources en eau" par le SAGE Cousnon (mars 2010)
Les intervenants ont présenté le SAGE Couesnon et ses objectifs, la Commission Locale de l'Eau (CLE), l'état des lieux des ressources en eau sur le bassin versant (les prélèvements, les besoins journaliers, la qualité de l'eau sur le Couesnon) afin de comprendre les enjeux affectant les ressources en eau.
Une trentaine de personnes ont assisté à ces conférences à destination des foyers-témoins et du grand public.
Cinq animations ont été mises en place avec des plombiers et des fournisseurs de matériel du Pays de Fougères à Louvigné du Désert, Antrain, SAint Aubin et Fougères.
Pour chacune des animations, au moins deux intervenants étaient présents : un intervenant spécialisé dans la qualité de l'eau et un intervenant spécialisé dans les économies d'eau.
"Comment détecter une fuite ? Quel est l'intérêt de surveiller la pression du réseau ? Quels sont les matériels d'économie d'eau ? Quelles astuces pour bien entretenir ses tuyauteries ? Comment améliorer la qualité de l'eau au robinet ? " sont autant de questions des participants auxquelles le splombiers ont répondu, parfois à l'aide de maquettes, d'affiches et de présentations informatiques.
Réalisé
par la Passiflore - Décembre 2010